Tout d’abord, parce que vous risquez une sanction si vous ne formez pas vos salariés. Par exemple, dans les entreprises de moins de 50 salariés, si un salarié n’a pas bénéficié d’au moins une formation « non obligatoire » durant les 6 dernières années, l’entreprise devra verser sur le CPF dudit salarié 3000 €. Article L. 6315-1 et R 6323-3 du Code du Travail modifié par l’article 8 de la loi Avenir professionnel, décret du 18 décembre 2018 relatif aux modalités d’abondement du compte personnel de formation.
Ensuite, parce qu’un salarié bien formé est plus compétent et participera davantage au développement de son entreprise.
Mais pour Takeport, la première raison pour former vos salariés sur les législations liées au commerce international, c’est évidemment de sécuriser votre entreprise et vous-même. Face à l’explosion des risques pays, à la crise financière, à la concurrence et à la multiplicité des opérations à risques, il semble inimaginable que beaucoup d’entreprises continuent, ou commencent, à faire du commerce international sans former leurs salariés. Lorsque nous contactons des entreprises pour proposer nos formations, nous recevons parfois ces réponses :
– Nous ne sommes pas exportateurs. C’est le transitaire qui fait tout.
– Nous n’avons pas besoin de formation car nous sommes abonnés à la Coface.
Ce type de réponse nous laisse perplexes. Le transitaire est un prestataire de l’entreprise, dont l’engagement est lié aux consignes qu’il reçoit de l’entreprise. Si vous commettez une erreur c’est vous qui en êtes le responsable. De même la Coface ne protège pas votre entreprise si vous commettez des erreurs.